L’arrivée

Ca y est. Après plusieurs mois de préparation et d’attente, la conférence Devoxx a enfin lieu !
Parlons de lieu justement. Devoxx France prend place à l’hôtel Mariott, dans le 14e arrondissement de Paris.
Le lieu est donc plutôt bien choisi, et la conférence va s’étaler sur 2 niveaux :

  • Au rez-de-chaussée, il y a 3 salles (Seine A, Seine B et Seine C), qui seront réunies en une seule lors des keynotes. C’est également à ce niveau-là que sont regroupés tous les stands des sponsors : Valtech, Xebia, Zenexity, Ippon, Google, etc. Enfin, c’est ici qu’ont lieu les buffets. Parce que ça creuse tout ça !
  • Au niveau -1, 2 salles sont utilisées (Ella Fitzgerald et Miles Davis qui sera occasionnellement divisée en 3). Il y a aussi un open-space, très sympa pour les discussions un peu à l’écart, et une petite salle qui héberge 2 jours durant le Code Story.

Bref, au niveau des lieux, c’était un sans faute, même si au moment du buffet du midi, on se marchait un peu dessus…
On regrettera quelques petits soucis au niveau service, comme par exemple la manque de diversité au repas du midi (quelques salades, 2 ou 3 types de sandwiches, c’est tout), l’absence d’eau tout l’après-midi (c’est un peu abusé là je trouve), et des vestiaires qui ferment trop tôt (en particulier pour les gens qui ont des valises).
Ok, on chipote…

A part ça, au niveau de l’organisation, et du staff, pour moi, c’est zéro faute. Toujours présents, très réactifs en cas de soucis, aucune queue pour récupérer son badge. Bref, un seul mot : BRAVO.

Voyons maintenant un peu les sessions du jour… programme qui sera assez léger en ce qui me concerne.
Ce premier jour est destiné aux universités (des sessions techniques d’environ 3 heures), des démonstrations d’outils.
Tout le monde n’est pas encore là (certains participants ne vennant que les 2 deniers jours), mais nous sommes déjà autour de 800 personnes. Pas mal du tout !!


Les 5 mercenaires du DevOps, par Henri Gomez, Arnaud Héritier, Gildas Cuisinier, Pierre-Antoine Grégoire, Dimitri Baeli

Il existe aujourd’hui dans beaucoup de sociétés un véritable mur entre les équipes de développement et les opérationnels, c’est-à-dire les « gardiens » de la production.
Il arrive fréquemment que les livrables soient donnés aux opérationnels par les développeurs sans que ces derniers ne connaissent l’environnement de production.
De même, les « Ops » ne connaissent que trop peu ce qu’ils vont mettre en production.
Il en résulte généralement que lorsqu’un problème arrive en production, c’est à qui se débarrassera du problème, et surtout d’en nier la responsabilité (« Ton livrable est pourri« , « Mais tu n’as pas respecté l’étape 42 de la page 37 du document de mise en production« , etc.)!

Bref, nos 5 compères nous expliquent ce que sont les DevOps, mi-développeur mi-opérateur, et vont tenter de nous montrer ce que cela donne en live, grâce à une application qu’ils ont développé (une application de partage temporaire de fichiers).

Pour évaluer un peu leur audience, nos 5 mercenaires décident de faire les 12 tests de Joel : Joel Spolsky a édicté un test de 12 questions pour évaluer la qualité de l’environnement de travail d’un développeur.
Ces 12 questions, les voici :

  1. Disposez-vous d’un gestionnaire de source (type SVN, Git, etc.) ?
  2. Pouvez-vous construire vos livrables en une seule étape ?
  3. Construisez-vous l’application quotidiennement ?
  4. Avez-vous un gestionnaire de défauts ?
  5. Corrigez-vous les bugs de votre application avant d’écrire du nouveau code ?
  6. Avez-vous un planning à jour ? Autrement dit, avez-vous une visibilité d’au moins 15 jours dans votre travail ?
  7. Avez-vous des spécifications ?
  8. Les développeurs sont-ils dans un environnement de travail calme ?
  9. Disposez-vous des meilleurs outils, compte tenu de votre budget ?
  10. Avez-vous des testeurs (autres que des développeurs) ?
  11. Les candidats écivent-ils du code avant leur embauche ?
  12. Faites-vous des tests d’utilisabilité ?

Pour Joel, si vous avez une note inférieure à 10, alors vous avez un gros problème.
Notez que ce test, toujours d’actualité, a été écrit en 2000 ! Ce test a donc 12 ans, mais hélas beaucoup de développeurs ne peuvent encore jouir d’un score parfait.
D’ailleurs, nos 5 mercenaires demandent à l’audience de se lever, puis ils énumèrent ces règles, chaque participant devant se rassoir dès que l’une des règles n’est pas respectée dans son équipe. Au bout du test, seules 3 personnes finiront debout :) ! C’est peu.

L’équipe a ensuite montré l’application qu’ils ont développée, en montrant les différentes étapes pour pouvoir la déployer (via différents jobs Maven dirigés par un serveur Jenkins). La suite de la conférence – que je n’ai pas vraiment pu suivre – a consisté à modifier en direct l’applications, puis de la déployer « en production ».

Une première session plutôt agréable donc, présentée par quelques personnalités…


Hackergarten

Le principe du Hackergarten est assez simple : vous réunissez quelques geeks avec leur machine (généralement un Mac ;) ), ainsi qu’un commiteur (voire le créateur) d’une librairie ou d’un framework assez connu.
Ensuite, vous commencez à travailler sur le projet, en corrigeant un petit bug par exemple, ou en ajoutant une nouvelle fonctionnalité.

Ici, nous avions du choix : nous pouvions travailler sur Jenkins (ou un de ses nombreux plugins), Groovy, FluentLenium, Mockito, etc. Plusieurs personnes étaient là pour nous aider : Arnaud Héritier, Mathilde Lemée, Brice Dutheil, Guillaume Laforge, etc.

C’est une expérience sympathique, mais je n’y étais sans doute pas très bien préparé, en particulier le fait de devoir télécharger pas mal de sources (et je ne parle pas des dépendances Maven :) ).
Au final, je n’ai pas vraiment contribué à Jenkins, mais ce n’est sans doute que partie remise !


Chouchoutez votre code JavaScript par moi-même

Ma présentation, donc forcément une très bonne présentation, vous n’en doutez-pas :)
Plus sérieusement, cette présentation a un but précis : montrer que l’on peut faire pour le JavaScript ce que l’on fait déjà pour son Java, à savoir le tester, l’analyser, l’intégrer. Et le tout, sans utiliser de nouveaux outils.

Vous pouvez retrouver pour cette présentation :


Il restait encore une dernière série de présentations, un paquet de BOF (Birds of a Feather, c’est-à-dire un petit groupe de discussion informel sur un sujet précis) puis une soirée dédiée aux speakers, mais mon état de santé ne m’a hélas pas permis de rester.

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