Il est 22h. Dans la nuit guadeloupéenne bruyante des chants des insectes et autres crapauds – et pour combien de temps encore ? – je sors de ma chambre en tirant un fil de téléphone pour aller le brancher dans le salon. Je fais ça presque tous les soirs, à cet horaire précis, car c’est à moitié prix. Un nouveau chant retentit dans la nuit tropicale, celui-ci plutôt robotique : « Rrrrrrr Sccccrrrrr Tan ! Tan ! Rrrrrrrr Sccccrrrr ». La connexion se fait après quelques secondes interminables et c’est parti, à la vitesse supersonique de 33,6 kilobits par seconde…

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